En tout temps, j’adore me déplacer à vélo. Pour moi, il est donc tout à fait logique de « rouler » vers mes endroits de loisir pour pratiquer la marche ou la course. J’utilise des moyens motorisés (voiture ou autobus), seulement lorsque les distances sont plus importantes. Et les possibilités de se placer de façon active dans la grande région de Montréal, de la Montérégie et des Laurentides sont quand même grandes.
Parc du mont Saint-Bruno, mont Saint-Hilaire, parc Michel-Chartrand, Cap Saint-Jacques, parc du Bois-de-Liesse, parc régional Val-David-Val-Morin… Ce n’est qu’une liste partielle des parcs accessibles à vélo à partir de Montréal ou de la proche banlieue. Certains, un peu plus éloignés (ex. : la réserve Galt à Mont-Saint-Hilaire, parc régional Val-David-Val-Morin) demande une bonne forme physique, mais cela demeure faisable.
Un bémol toutefois, si on souhaite marcher ou courir une fois sur place, tous n’ont malheureusement pas d’endroits sécuritaires pour déposer vos effets (ex. : vêtements de rechange, souliers). C’est ce que je déplorais dans un de mes textes précédents sur ce blogue. Il faut donc vérifier s’il y a des casiers ou des vestiaires avant de vous y rendre ou minimiser le bagage à apporter si ces endroits n’en disposent pas (vous pouvez aussi en profiter pour exiger que ces endroits en soient équipés).
Les avantages des déplacements à vélo
L’intérêt de se rendre à ces endroits à vélo est de deux ordres. Premièrement, on évite d’émettre des gaz à effet de serre qui sont la cause du réchauffement climatique et en second lieu, on combine deux exercices (ex. : vélo-marche ou vélo-course) qui sont excellents pour garder la forme ou l’améliorer. C’est ce qu’on appelle l’entraînement croisé. Comme le mentionnait, il y a quelques années, un spécialiste de la course à pied, Daniel Riou, l’entraînement croisé offre plusieurs bénéfices. Parmi ceux-ci, mentionnons, la diminution des risques de blessure, la possibilité de travailler des muscles négligés par la course à pied (par exemple) et enfin, on évite la monotonie qui peut apparaître lorsqu’on pratique une seule activité.
Des parcours variés
L’autre avantage de cette combinaison est de profiter de beaux parcours à vélo et se préparer physiquement à l’activité qui suit (marche ou course). Arrivé à destination, on est rempli d’endorphines pour la démarrer. De plus, avec la quantité d’aménagements cyclables existants dans la région de Montréal et au-delà, c’est souvent possible de se rendre dans ces lieux de façon sécuritaire. C’est le cas pour les adeptes qui souhaiteraient se rendre au parc du mont Saint-Bruno à vélo à partir de Montréal ou de Longueuil. Un bel itinéraire est aussi disponible pour accéder au mont Saint-Hilaire grâce à l’axe Oka-Saint-Hilaire, un sentier pédestre et cyclable qui fait 143 km.
Pour les amoureux des Laurentides, la piste du p’tit train du Nord donne accès à une panoplie des beaux endroits de randonnée, dont le parc Val-Morin-Val-David (situé en bordure). Et si vous voulez faire une partie du parcours en autobus, c’est possible. Car tous les autobus dans cette région sont équipés de support à vélo.
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(Photos)
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Si vous êtes comme moi, un cycliste amateur et que vous ne connaissez pas la mécanique ou l'entretien, suivez ces 4 étapes pour nettoyer votre chaîne de vélo comme un pro !
Stéphane Gagné 🚴🏽♂️
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